Kortrion parmi les Arbres

        

 

Ô ville pâlissante sur une petite colline

   Le vieux souvenir décroît en tes portes antiques

La robe devenue grise , ton vieux coeur presque immobile;

   Le château seulement , sourcils froncés , attends toujours

Et songe à la manière dont parmi les ormes énormes

L'Eau Glissante quitte ces royaumes intérieurs

   Et glisse entre de longs ptès jusqu'à la mer de l'Ouest

Un armée et puis une autre jusqu'à la mer;

Et lentement là-bas nombreux sont allés

Depuis que les fées bâtirent Kortirion en premier.

Ô ville aux flèches sur une colline venteuse

   Aux allées soudain  tortueuses , aux murailles ombreuses

Où même maintenant les paons marchent en une parade imposante

   Majestueuse , de saphir et d'émeraude

Vois ta ceinture de large campagne

Illuminée par le soleil et arrosée d'une pluie d'argent,

Et richement boisée d'un millier d'arbres chuchotants

Qui jetèrent de longues ombres en bien midis écoulés,

   Et murmurèrent bien des siècles dans la brise.

Tu es la cité de la Terre des Ormes

Alalminorë dans le Royaume des Fées

 

Chante par tes arbres , vieille , vieille Kortirion !

Tes chênes , et érables avec leurs pompons,

Tes peupliers chantant ; et ils ifs splendides

Qui couronnent tes murs si vieux et songent

   A une sombre grandeur toute la journée

Jusqu'à ce que l'étincellement des premières étoiles

S'emmêle , pâle dans leurs barres sable;

Jusqu'à ce que les sept lampes de l'Ours d'Argent

Se balancent lentement en leurs cheveux enveloppés

   Et fassent un diadème au jour tombé.

Ô tour et citadelle du monde!

Lorsque l'été en bannière déferle

Si pleine de musique  sont tes ormes

Un son rassemblé qui submerge

   Les voix de tous autres arbres

Chante donc , louant les ormes , Kortirion bien aimée

Comment l'été les masses de leurs pleines voiles,

Comme les mâts vêtus de navires verdoyantes,

Une flotte de galions qui glisse fièrement

   A travers de longues mers ensoillées.

 

Tu es la province la plus centrale de l'Île palissante

   Où s'attardent encore les Compagnies Solitaires

Encore , sans désesperer , parfois vont-ils lentement à la file

   Le long de tes chemins avec des harmonies plaintives

Les fées bénies et les elfes immortels

Qui dansent parmi les arbres et se chantent

   Une chanson nostalgique  de chose qui furent  , et pourraient encore être.

Ils passent et disparaisaient en une brise soudaine,

   Une vague d'herbe qui se courbes et nous oublions

Leurs voix tendres comme des cloches , secoués par le vent,

Des fleurs , leurs cheveux luisant comme des asphodèles dorés.

Le printemps encore a de la joie  :ton printemps est toujours doux

   Parmie les arbres ; mais l'été ensommeillé près de tes ruisseaux

Déjà se penche pour entendre le joueur secret

   Souffler dans sa flûte là , au delà de l'enchevêtrement de ses rêves de forêt

Le long air maigre que chantent encoreL

Les campanules elfiques dodelinant dans un anneau de jacinthe

Sur les murailles du château ;

Déjà se penche pour entendre le sort clair et froid

Monter le long de ses allées ensoleillées et de ses salles parfumées :

Une note magique trsite envôutante,

   Un lointain filament de verre d'argent.

Alors tous tes arbres , vieilles ville sur une pente venteuse,

Lâchent un long et triste chuchotement et une lamentation ;

Car s'en vont les heures aux riches teintes , les nuits enchantées

Où des phalènes fantômes voletantes dansent comme des satellites

   Autour  des chandelles dans l'air sans mouvement ;

Et déjà condamnées sont les aubes radieuses,

La lumière du soleil comme des doigts gouttant sur de longs gazons ;

L'odeur et le bruit somnifère des champs,

Quand toute l'oseille , les fleurs , et les mauvaises herbes plumées

   Descendent devant la lame du faucheur.

Etrange et trsite Octobre habille ses ajoncts couverts de rosée

De l'éclat d'un fillet de gazes serties d'or,

Et alorsl'orme à large ombre commence à faiblir ;

Sa multitude de feuilles endeuillées commencent à pâlir

   Voyant au loin les ciseaux glacés

D'Hiver , et ses lances aux pointes bleutées

Marchant invincibles sur le soleil

De la lumière Toussaint .Alors leur heure est achevée,

Et portées blêmes sur des ailes d'ambre pâle

Elles battent les larges airs du vallon faiblissant

   Et volent comme des oiseaux par-dessus les étangs brumeux.

 

La plus juste pour cette petite ville pâlie

Avec un sens de pompes splendides qui maintenant s'en vont

   En de s sons moelleuxn de tristesse qui résonnent en descendant

Les chemins de brumes enfilés .Ô douce période

Lorsque ls fins du matin sont ornées de givre ,    

    Et que ls ombres bleues se rassemblent sur les bois lointain.

Les fées connaissent ton crépuscule de cristal tôt venu

        Et en secret mettent leurs capuches crépusculaires

De gris et de pourpre vaporeux , et de longues bandes

De lumière d'étoiles givrées consue par des mains d'argent.

Elles connaissent la saison de la nuit lumineuse,

    Lorsque les ormes nus enlacent en une dentelle nuageuse

Les Pléaides , et des peupliers , aux longs bras barrent la lumière

    De lunes aux rondeurs d'or et aux visages glorieux.

Ô fées qui disparaissez et elfes si solitaires

Alors vous chantez , vous chantez à vous-mêmes

    Une chanson tissé d'étoiles et de feuilles luissantes ;

Et vous tournez avec le vents aux ailes de saphir ;

    Et vous jouez des flûtes et en appelez d'un coeur chagriné

Aux hommes sombres :<< Souvenez-vous de ce qui est parti

Le soleil magique de Kortirion ! >>

Maintenant voit-on tes arbres , vieille , vieille Kortirion

S'élever à travers des brumes blafardes et pâles ,

Comme des viasseaux flottants vagues et ongtemps au loin

Le long de mers d'opale au-delà de la barre ombreuse

    De ports nuageux solitaires:

Ils laissent dérrière pour toujours les havres  aux foules

Où leurs équipages un temps tirent des festins de longue

Et de glorieuse aisance , qui maintenant comme des spectres venteux

Sont soufflés sur des airs lents vers des côtes vides

   Là sont-ils luisant , tristement portés

   De part l'océan sans fond de l'oubli.

Dénudés sont devenus tes arbres Kortirion,

Et toute leur gloire d'été est rapidement partie.

Les sept lampes de l'Ours d'Argent

Ont crû en un flaboiment stupéfiant

   Qui s'enflamme par- dessus l'année tombée.

Bien que froides soient tes places venteuses et tes rues vidées ;

Bien que les elfes dansent rarement dans les pâles retraites

( Sauf lors d'une nuit rare et éclairée par la lune ,

Un éclair , une lueur chuchotantes de blanc),

   Pourtant n'aurais-je jamais à partir d'ici.

 

Je n'ai nul besoin de connaître le désert ou les palais rouges

   Où demeure le soleil , les grandes mers ou les îles magiques,

Les pinèdes empilées sur les terasses de montagne ;

   Et appelant faiblement le long des lieuses venteuses

Ne touche mon coeur aucune cloche lointaine qui sonne

Dans la ville populeuses des Rois Terrestres.

   Ici, je trouve un contentement envôutant toujours proche

Placé tout au centre du ¨Pays des Ormes fanés

Alalminorë des Royaumes des Fées) ;

   Ici dessinant des cercles lents en une douce lamentation

S'attardent les fées bénies et les elfes immortels

Se chantent une chanson de nostalgie pâlie.

 

 

 

 

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